3.16.2007

76. Le tour du lac avec Alphonse Guillot. 7/7.

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7/7. Sur le bord de l'eau, on remarque l'antique et curieux château de Chillon qui aurait été fortifié en 1248 par le comte Pierre de Savoie, dit le Petit Charlemagne. Le château est devenu célèbre par la détention de Bonivard qui avait lutté pour l'indépendance helvétique et qui, pendant six ans de 1530 à 1536, a marqué de ses pas les souterrains et usé le bord des fenêtres a venir regarder la Dent du Midi. Cette forteresse a été décrite par Lord Byron dans un poème composé en 1817 : "Le Prisonnier de Chillon".
Viennent ensuite Villeneuve, l'estuaire du Rhône, le Bouveret, terminus de la ligne de Bellegarde Saint-Gingolph, à l'embouchure de la Morge, torrent frontière de la Savoie et du Valais Suisse, Bret, Le Locuum, Meillerie, illustré par le séjour de Rousseau, de lord Byron, Lugrin, Maraîche, Saint-Paul, sur la hauteur et dont les clochers situent la portion principale des villages, et le château de Tourronde, ancien château de Blonay, reconstruit luxueusement et propriété de S. A. R. la duchesse de Vendôme.

75. Le tour du lac avec Alphonse Guillot. 6/7.

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6/7. C'est ensuite Vevey, centre important, célèbre par la fête des Vignerons qui a lieu tous les 20 ans. le paysage s'élargit, la montagne recule, c'est un merveilleux horizon entre le mont Pèlerin, 800 mètres, et les Pléiades, 1400 mètres, et le beau château de Blonay qui domine le village épars du même nom , la tour de Peilz, et le paysage admirable de montagnes, de villas et d'hôtels : Glion à 700 mètres, Caux à 1100 mètres, les rochers de Naye à 2045 mètres. Sur le lac, la jolie petite île de Salagnon avec sa villa italienne, qui fut habitée en 1907 par le peintre français Chartran.
Clarens qui évoque les noms de Jean Jacques Rousseau, de Lord Byron, les 22 luxueuses villas Dubochet, le château des Crêtes de teinte rouge brique, où le grand tribun Gambetta fit plusieurs séjours hôte de la famille Arnaud, de l'Ariège, et où il se rencontrait avec Alphonse Daudet plus loin, sur une colline isolée, couverte de vignes, le massif château du Châtelard. Puis c'est Montreux, dont l'origine étymologique viendrait du mot latin Monastérium, ce qui porte à supposer qu'au début de l'ère chrétienne, ce n'était qu'un monastère où des moines cultivaient la vigne au sein de cette merveilleuse nature. Maintenant, Montreux est une ville luxueuse qui s'étend jusqu'à Territet.

74. Le tour du lac avec Alphonse Guillot. 5/7.

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5/7. Lausanne dans un site plaisant, dominée par sa cathédrale et son château ; les ombrages charmants d'Ouchy, port de Lausanne, et le château transformé en hôtel. Un funiculaire relie Ouchy à Lausanne. Comme Genève, c'est une ville intellectuelle, imposante, bâtie sur cinq collines reliées par des ponts superbes, certains immeuble, sont des palais , la visite exige une journée.
Continuant le voyage de circumnavigation, la promenade sur le Haut-Lac fait passer devant les vignobles vaudois de Pully. Lutry sur la hauteur avec, à l'orient, la tour de Bertolo, construite par la reine Berthe qui filait pour les pauvres, le hameau de Villette au clocher envahi par le lierre, Cully aux vins renommés, près de l'embarcadère, statue à la mémoire du Major Davel, Rivaz et le château de Clérolles sur un rocher au bord de l'eau, ancienne résidence des évêques de Lausanne, Saint-Saphorin, localité adossée à des rochers abrupts.
Le touriste voit en même temps se dérouler une série de montagnes, le Moléson, la Dent de Jaman, les rochers de Naye, la tour d'Aï, la tour de Mayen, la Dent de Morcles la Dent du Midi ; entre ces deux dernières, le mont Catogne et au fond la pyramide neigeuse du mont Vélan, à l'est du Grand Saint-Bernard, spectacle féerique inoubliable.

73. Le tour du lac avec Alphonse Guillot. 4/7.

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4/7. On perd de vue le mont Blanc, mais apparaît une autre belle vue sur les Alpes de la Savoie et la Dent d'Oche. Ensuite, c'est Rolle et son vieux château féodal, sur le bord du lac. Sur une île artificielle s'élève un obélisque élevé à la mémoire de Frédéric César de la Harpe, précepteur du tzar Alexandre Ier de Russie, promoteur de l'indépendance vaudoise.
Saint-Preix qui fut cité romaine s'avance dans le lac, sur une pointe de terre ; Morges dans une nature riante, et dont le château flanqué de tours sert d'arsenal au canton de Vaud ; au nord, le château de Vuflans domine toute la contrée. Saint-Sulpice avec son vieux castel sur une pointe de terre et une très ancienne église datant de l'époque romaine ; la flotte du Léman, amarrée dans son port, et les ateliers de construction et réparations.

72. Le tour du lac avec Alphonse Guillot. 3/7.

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3/7. A l'ouest se dressent la chaîne du jura avec l'échancrure du col de la Faucille, les sommets de Recollet, de Gex et de la Dôle ; un peu plus au sud, le Salève, le Môle, et les Voirons dominés par la chaîne du mont Blanc. Au retour s'offrent Centhod, Bellevue sur un petit coteau caché par des arbres élevés, Versoix aux maisons rustiques, les vestiges d'un fort construit par les ordres de Choiseul, ministre de Louis XV.
Coppet dont le château acquis en 1784 par Jacques Necker, ministre des Finances du roi de France, fut habité par Mme de Staël, qui se plaisait à réunir une brillante société. Céligny aux délicieux ombrages, Nyon établie sur une colline, dominée par un beau château du XVIIème siècle, actuellement musée d'antiquités provenant de la vieille cité où Rome avait établi une caserne de cavalerie ; Nyon fut également le séjour de Niedermayer, Edouard Rod, Juste Olivier, Alexandre Vinet, Carnot.
Sur un petit cap, la pointe de Promonthoux, prairie et bois, on aperçoit le château et la bergerie de Prangins, qui appartint à Joseph Bonaparte et où séjourna le prince Jérôme Napoléon.

71. Le tour du lac avec Alphonse Guillot. 2/7.

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2/7. Peu après, ce sera Anières, Corsier, Collonges, Bellerive, et son château, la Belotte, restaurant renommé pour ses fritures, Cologny un peu sur la hauteur et formé par de magnifiques villas ; l'une d'entre elles, la campagne Diodattï fut habitée par Lord Byron.
A l'approche de Genève, la côte se couvre de villas ; après le parc des Eaux-Vives, on franchit les passes du port de Genève, dominé par le phare. On remarque plusieurs roches émergeant de l'eau, blocs erratiques dont le plus important porte le nom de Pierre à Niton. Le lac Léman se termine au pont du mont Blanc derrière lequel est l'île de Jean-Jacques Rousseau. Dans le fond se détachent les coupoles dorées de l'église russe, la flèche et les vieilles tours de la cathédrale de Saint-Pierre, construite sur l'emplacement d'un temple à Apollon.
Genève fut fondée il y a 2.500 ans, et soumise pendant cinq siècles aux Romains.
Franchissant à nouveau la passe des jetées, on longe le quai Président Wilson, où apparaît le Kursaal, le Parc Mon Repos, le palais de la Société des Nations, le bâtiment du B. I. T., le Parc Ariana et son musée : la villa Rotschild.

70. Le tour du lac avec Alphonse Guillot. 1/7.

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1/7.[…] Après avoir pris place sur l'un des vingt navires qui composent la flotte du Léman de la Compagnie Générale de Navigation et dont les plus belles unités sont : l'Helvétie, le Simplon, la Suisse, le Rhône, qui peuvent recevoir de 1100 à 1600 passagers, le touriste se rendant dans la direction de Genève, longe d'abord le quai Baron de Blonay et la plage.
Il passe ensuite successivement devant les somptueuses demeures d'Amphion, l'Hôtel des Princes, le Grand Hôtel Beauséjour, la propriété Maxima, le Miroir, l'estuaire de la Dranse, Sainte-Disdille, le promontoire de Ripaille et son château, ancienne résidence d'Amédée VIII, comte de Savoie, le coteau pittoresque de Thonon relié par un funiculaire au débarcadère de Rives ; le cap d'Anthy, Sciez et le château de Coudrée, le golfe d'Excevenez, la pointe d'Yvoire, avec son donjon, Nernier où habita Lamartine en 1815, Touques et le château de Beauregard, l'ancien orphelinat de Saint Joseph du lac, Hermance, à l'embouchure d'un cours d'eau du même nom, frontière naturelle entre la Savoie et la Suisse.
On a relevé de nombreuses traces de cités lacustres sur les rives du Léman, on estime qu'aux temps préhistoriques, il existait quatorze stations lacustres entre Evian et Hermance.

69. Maurice Denuzière : "A Lausanne".

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La Veveysane appréciait surtout de vivre un temps dans une vraie ville qui comptait, d'après un recensement récent, douze mille six cent vingt-neuf habitants, de nombreuses boutiques, des artisans habiles, des peintres, des orfèvres, des libraires-éditeurs et où l'on croisait de plus en plus de touristes étrangers, les excursions autour du lac et en montagne devenant à la mode. Seules les menaces que faisaient courir à la paix civile les menées des fédéralistes, qui réclamaient une plus grande autonomie des cantons, et les réactions vigoureuses des conservateurs, qui exigeaient le respect des droits féodaux, décourageaient parfois les visiteurs de séjourner à Lausanne, chef-lieu du canton du Léman.
Si, de la terrasse de la cathédrale Notre-Dame, devenue temple protestant où elle n'entrait jamais, Charlotte apercevait, par-delà les toits, le clocher de l'église Saint-François transformée en manège, le donjon, dernier vestige du château d'Ouchy, le lac et, au loin, les cimes savoyardes, elle ne voyait ni vignes ni champs, ni troupeaux meuglants ni paysans en sabots, bêche ou râteau à l'épaule. Ici, la nature devenait jardin discipliné, loin des espaces voués aux cultures vivrières. La verdure, les arbres, les buissons n'étaient qu'ornements agencés, la pomme de terre ne disputait point la place aux fleurs.
Charlotte voyait dans ce désistement, dans ce superbe gaspillage de terre cultivable, une superfluité, un luxe qui n'appartenait qu'à cette ville des collines où l'on ne faisait que monter et descendre. Elle aimait, par la rue de Bourg et la rue du Pont, se rendre dans le quartier de la Palud. Devant le vieil hôtel de ville, centre de la vie civique depuis le XVIIC siècle, autour de la grande fontaine surmontée d'une statue de la Justice brandissant son glaive, elle surprenait parfois les mots crus que se lançaient les lavandières et les porteurs d'eau. Les jours de marché, elle admirait l'abondance des étals, la façon dont les maraîchers présentaient, en pyramides, fruits et légumes, les meules de fromage de la Gruyère et du Jura, les molettes de beurre, fraîchement extraites des moules avec, en ronde-bosse, des vaches aux pis énormes qui attestaient la générosité des laitières et l'excellence du produit.
Autour de l'église Saint-François, ou dans le quartier Saint-Laurent, Charlotte se frottait au petit monde industrieux des artisans, des boutiquiers, des employés du commerce, de la banque et des demoiselles de magasin. On pouvait confondre ces travailleurs au pas assuré avec des bourgeois, tant les hommes soignaient leur tenue et les femmes leur toilette. Les indiennes de la fabrique Pertuson ou les fins lainages de la filature de Judith Marcel, qui fournissait les grandes maisons de Zurich et de Berne, méritaient attention, comme les belles peaux que les tanneurs livraient aux chausseurs.

in "Helvétie". Maurice Denuzière, page 288 et 289.

68. Maurice Denuzière : "A Vevey".

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Les trois meilleurs hôtels de la ville, dont celui de M. Gabriel Monnet, les Trois-Couronnes, faisaient régulièrement leur plein de voyageurs et Vevey, grâce à quelques hommes entreprenants, devenait une vraie ville. Il ne se passait pas de mois sans qu'on abattît une partie des anciens remparts et quelque antique porte médiévale pour construire de nouvelles maisons, des ateliers ou élargir les rues. C'est ainsi que l'ancienne porte du Chapitre venait d'être démantelée, afin de faire place à une extension du grenier à blé, bâti autrefois par les Bernois.
Dans cette cité paisible et prospère, Axel trouvait encore à s'instruire de façon plaisante, en passant des heures au musée ornithologique fondé par le pasteur Daniel-Alexandre Chavannes, secrétaire du Grand Conseil cantonal, professeur de zoologie à l'Académie de Lausanne, ou au nouveau musée d'Histoire naturelle ouvert par le docteur Louis Levade, naturaliste, historien et numismate. Il lui arrivait aussi d'aller chez Doret voir scier les marbres importés d'Italie ou de rendre visite au paysagiste Alexandre Calame, dont il admirait la maîtrise. Il ne se risquait pas, en revanche, chez un autre peintre de grand talent, François-Aimé-Louis Dumoulin, qui, en 1805, avait illustré de cent cinquante gravures le Robinson Crusoé de Daniel Defoe. M. Dumoulin était fort en colère contre le Conseil des douze de Vevey. Les édiles venaient
en effet de renoncer à la création d'une école de dessin, qu'aurait dû diriger l'artiste, sous prétexte que les fonds municipaux seraient mieux employés à la démolition des portes et remparts qui bridaient le développement de la ville!
En utilisant ainsi le peu de loisirs que lui laissaient ses études, Axel ne faisait encore que suivre les consignes de son maître : « Regarde un moment chaque jour une belle chose, peinture, gravure, médaille, et un paysage », recommandait Chantenoz. Le paysage, comme tous les Veveysans, le garçon le possédait en permanence. De la terrasse de Rive-Reine, quand il levait les yeux du livre qu'il étudiait, il laissait errer son regard sur un décor dont il goûtait mieux, à l'approche de l'adolescence et d'une maturité précoce, toute la beauté. L'automne était sa saison préférée. A l'heure où le soleil déclinait du côté de Genève, après avoir doré les vignes toute la journée, les montagnes de Savoie devenaient une seule falaise mauve. Réduites fallacieusement à deux dimensions, leurs silhouettes, soudées et plaquées sur le ciel encore clair, ressemblaient à une découpure de carton à la Huber. Axel y voyait l'épine dorsale crénelée d'un monstre allongé sur l'autre rive du lac, toile de fond du théâtre lémanique.
A cette heure-là, dans un reste de jour, de bizarres taches apparaissaient sur l'eau lisse et luisante. Les barques attardées, traçant un maigre sillage, imploraient de leurs voiles en oreille la brise indolente. Une soudaine paresse s'emparait des eaux et du ciel où les nuages se diluaient en effilochures indécises. Quand l'air fraîchissait, les canards et les foulques dérivaient au long des berges, engourdis et silencieux. L'heure était venue d'allumer les lampes. Axel reconnaissait le pas de sa mère sur le gravier et, bientôt, la voyait apparaître, enroulée, frileuse, dans son châle blanc.
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Source de l'illustration :http://www.flickr.com/photos/53949242@N00/2564460525

67. Maurice Denuzière : "Le temps des vendages".

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Cette année-là, tandis que l'on taillait la vigne avec retard étant donné le climat, les vignerons vaudois, et Guillaume Métaz parmi les premiers, constatèrent que la deuxième fermentation du vin ne serait pas achevée fin avril. On ne pourrait donc entreprendre la mise en bouteilles des blancs, puis des rouges, au cours des premiers jours de mai, comme on avait coutume de le faire. Cette rupture de rythme tenait aux sautes d'humeur du climat. Tantôt trop chaud pour la saison, tantôt trop frais, le printemps ne se décidait pas à prendre ses quartiers. Sur le lac, d'un gris maussade comme le ciel, les vents se livraient d'étranges duels gênant la navigation, La vau­daire descendant de la vallée du Rhône débordait son domaine habituel du Haut-Lac et semblait courir au­devant du sudois, que les Veveysans nommaient vent de Genève ou tout simplement le vent. Quand il en était ainsi, tous les bacounis savaient qu'entre Vevey et Morges les énormes vagues, soulevées par la vaudaire, se heurtaient à celles poussées par le vent, ce qui arrachait des trombes au Léman et transformait la surface du lac en un tumultueux tissu liquide, la vaudaire étant la chaîne, le vent la trame.
La tempête ne durait en général que quelques heures, pendant lesquelles aucun bateau ne pouvait sortir. Mais, en ce printemps 1811, le ciel semblait s'associer aux vents et au lac pour maltraiter les Vaudois. Il ne se passait pas de jour, en effet, sans qu'on entendît dans les vallées alpines gronder les orages, fauves prêts à jaillir de leur antre, "Tonnerre en avril remplit les barils", disait Simon Blanchod, jamais à court de dictons circonstanciés.
Le dernier jour du mois, Axel devait s'en souvenir longtemps, alors qu'un soleil timide mais obstiné régnait depuis le matin, à trois heures de l'après-midi, le ciel s'obscurcit si soudainement que Chantenoz dut allumer les lampes à huile de la salle d'étude. Quelques minutes plus tard, un orage d'une extrême violence éclata sur le lac. La foudre tirait ses traits bleutés sur les montagnes de Savoie, qui émergeaient de l'ombre le temps d'un clin d'œil; la grêle mitraillait rageusement la toiture sur les têtes d'Axel et de Martin.
A chaque détonation, les vitres vibraient dans leur châssis et les interstices des portes et fenêtres devenaient siffiets offerts aux mille bouches du vent. Axel abandonna sa version latine et vint, près de son mentor, coller le nez à la vitre ruisselante d'eau.

Maurice DENUZIERE, ouvrage cité, page 596, 597.

66. Anna de Noailles : "L'allée des platanes".

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Lettre d'Anna de Noailles à Maurice Barrès
in "Le Messager de la Haute-Savoie, juillet-Août 2003
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65. Anna de Noailles et Maurice Barrès à Amphion. 2/2.

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in "Le Messager de la Haute-Savoie", Juillet-Août 2003
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64. Anna de Noailles et Maurice Barrès à Amphion. 1/2.

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in "le Messager de la Haute-Savoie", Juillet-Août 2003.
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63. Anna de Noailles célébrée à la Sorbonne.

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in "Le Messager de la Haute-Savoie", Juillet-Août 2003
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