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O lac ! miroir des yeux enamourés qui se penchèrent sur tes eaux, de combien de serments d'amour as-tu été le témoin et le confident, combien de baisers furent pris et rendus sous les
ombrages de tes rives, combien de vies d'amour heureuses et longues furent vécues sur tes bords, en dehors de celles transmises par les annales des hommes.
O lac ! par toi, des lettres jaillies de l'âme furent plus aimantes et plus tendres, donnèrent davantage de bonheur, et souvent, après lecture, déposées sur tes flots devenus ainsi les gardiens du secret confié à un feuillet, que l'amante rêveuse croit encore reconnaître dans la mouette blanche qui se pose et se laisse bercer sur tes vagues.
O lac ! sur tes rives, des soupirs sont montés sans avoir été toujours entendus, des bras se sont ouverts sans se refermer sur un autre être. Symbole vivant de toutes les beautés révélées ou désirées par l'âme, des pleurs ont coulé qui n'ont pas été toujours étanchés, et sont allés rejoindre tes flots.
ombrages de tes rives, combien de vies d'amour heureuses et longues furent vécues sur tes bords, en dehors de celles transmises par les annales des hommes.
O lac ! par toi, des lettres jaillies de l'âme furent plus aimantes et plus tendres, donnèrent davantage de bonheur, et souvent, après lecture, déposées sur tes flots devenus ainsi les gardiens du secret confié à un feuillet, que l'amante rêveuse croit encore reconnaître dans la mouette blanche qui se pose et se laisse bercer sur tes vagues.
O lac ! sur tes rives, des soupirs sont montés sans avoir été toujours entendus, des bras se sont ouverts sans se refermer sur un autre être. Symbole vivant de toutes les beautés révélées ou désirées par l'âme, des pleurs ont coulé qui n'ont pas été toujours étanchés, et sont allés rejoindre tes flots.