11.02.2008

307. Eglise d'Evian : le chemin de croix de Pierre Christin

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Dans l'église médiévale Notre dame de l'Assomption, édifiée dès le XIIIe siècle,
on peut découvrir le Chemin de croix réalisé par l'artiste Pierre Christin.
Evianais de coeur, l'artiste Pierre Christin a réalisé en 2007, tout exprès pour la Ville, un Chemin de croix. Composé de quatorze panneaux circulaires, l'ensemble illustre les dernières heures de la vie du Christ, de sa condamnation à mort par la croix jusqu'à sa mise au tombeau.

306. L'église d' Evian.

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La chapelle du Rosaire construite au 16e siècle en gothique flamboyant conserve le tableau de Notre Dame de Grâce d'ORBE, donné aux Clarisses de cette ville en 1493 par la Bienheureuse Loyse de Savoie, fille de Saint Amédée IX de Savoie, veuve d’Hugues de Chalon, des Princes d'Orange, lors de sa profession dans ce couvent.  Le tableau fut apporté à Evian en 1555 lorsque les Clarisses, chassées de leur couvent d'Orbe par les Bernois réformés vinrent se réfugier ici. Le tableau caché pendant la Révolution Française qui chassa les Clarisses en 1793 fut remis à l'Eglise d'Evian en 1829.

305. L'église d' Evian.

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Les stalles, des environs de 1450, sont sans doute les premières de celles qui développent le thème du Credo apostolique dans treize églises de la région alpine soumises à l'autorité de la Maison de Savoie.
En partant du chevet nord des panneaux sculptés : l'apôtre Jean, et les symboles de l'autorité hiérarchique, le Christ et les symboles eucharistiques, l'apôtre Pierre et les symboles de l'autorité. Une suite de cinq stalles complètes avec sièges:
- l'apôtre André et sa croix,
- l'apôtre Jacques en costume de pèlerin de Compostelle,
- l'apôtre Thomas avec l'équerre son attribut,
- l'apôtre Jacques le Mineur,
- l'apôtre Philippe et son attribut une grande croix,
Le panneau du pupitre nord, avec son décor flamboyant à cinq reliefs, symbole de l'Evangéliste Jean, le pélican, le sacrifice d'Abraham, l'arche de Noé et le symbole de Marc. Du côté sud, panneau du pupitre avec symbole de l'Evangéliste Matthieu, le cerf assoiffé, le Bon Pasteur, le Paradis terrestre et symbole de l'Evangéliste Luc.
Une suite de stalles :
- l'apôtre Barthélémy,
- l'apôtre Matthieu écrivant son Evangile,
- l'apôtre Simon, tenant la scie de son supplice,
- l'apôtre Thaddée ou Jude,
- l'apôtre Mathias,
Chaque apôtre tient un phylactère sur lequel est inscrit en belle gothique l'article du Credo qu'il est sensé prononcer.

304. L'église d' Evian.

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Le transept se distingue peu du reste de l'Eglise. Il en a les mêmes arcs diaphragmes en tiers-point. Ses piliers portent encore des marques des tailleurs de pierre. La clé de coûte centrale est la seule à être historiée. La grande nef n'avait que trois travées à l'origine; les deux travées et demie qui l'allongent sont de 1927-30. Les voûtes à croisées d'ogives, avec arcs diaphragmes latéraux et arcs en tiers-point avec des arcs doubleaux à nervures à angles rabattus par une demi-gorge sont typiques du gothique du Be siècle. Les bas-côtés sont semblables de forme à la grande nef mais caractérisés par des arcs brisés très aigus. Les piliers, en faisceau de huit colonnes, reçoivent les retombées des arcs; les chapiteaux écrasés, frustres, décorés de feuilles indéfinissables rappellent ceux de la cathédrale de Lausanne. En face des piliers, dans les collatéraux, des colonnes engagées. Il reste des traces des dix-sept chapelles érigées dans cette église avec autels chapelains et revenus : des éléments de décor, les deux autels classico-baroques, ses crédences avec fontaine et le tabernacle mural. A côté de la porte latérale nord, un bénitier encastré du 17e siècle, le même se trouve en face.

303. L'église d' Evian.


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Le chœur installé dans la partie basse du clocher a une voûte à croisée d'arêtes. L'arc triomphal ouvert dans le mur ouest est un arc brisé à branches inégales dont le côté sud plus court est soutenu par trois colonnes engagées plus longues que celles qui leur font face et renforcées par un massif pilier de maçonnerie. La grande fenêtre du 14e siècle, très élégante : remplage à trois lunettes, meneaux moulurés, tore faisant dans la voussure le tout des roses du tympan.
L'autel du 18e siècle en marbre gris-vert et rouge a un tabernacle surmonté d'une couronne soutenue par des colonnettes. Les peintures murales sont des échantillons des diverses décorations qui se sont succédées : étoiles ocres ou dorées, rinceaux, croisettes de St Maurice. De 1450, les armes de Savoie: la Croix d'argent, dans le collier de l'Annonciade, à droite et à gauche, dans une couronne de feuillage les armes d'Evian "d'azur au chef de Savoie, à la truite un naturel de fasce engoulant par le travers un vangeron de même". Au pied de l'autel, la dalle funéraire de Mgr Vespasien de Gribaldy, archevêque de Vienne.

302. L'église d' Evian.

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L'église d'Evian est dédiée à Notre Dame de l'Assomption. Elle abrite depuis 1829 le tableau de Notre Dame de Grâce d'Orbe. Le curé a reçu pour lui et ses successeurs, en 1634, le titre de "plébain" que portent aussi trois autres curés du diocèse. Le plus ancien curé de cette paroisse est Jean en 1217. Le clocher est une tour carrée dont la base est du 11°siècle. Sa flèche, abattue en 1794, a été remplacée en 1823 par la lanterne actuelle. Il renferme quatre cloches. L'église couverte d'un toit à deux pans a l'aspect trapu, bas et presque écrasé d'un monument roman que lui donnent l'allongement de la nef, l'exhaussement du sol de la place, l'agrandissement des ouvertures en fenêtres romanes et les lourds contreforts qui épaulent ses murs et qu'accentue le portail romano-byzantin.
L'église d'Evian est un des spécimens les plus brillants du premier art gothique en Savoie. Sa construction a commencé vers 1260 à l'initiative du Comte Pierre II de Savoie. En 1927-1930 on a ajouté deux travées et demie, bonne copie de la partie ancienne. L'allongement de la nef et l'exhaussement du pavement nuisent à l'envolée des voûtes de cet édifice gothique de la première tradition du Be siècle.

301. L'église d' Evian.

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Les cinq messages qui suivent reproduisent les extraits essentiels d'une excellente monographie consacrée à l'église Notre Dame de l'Assomption d'Evian. Ce texte, disponible à l'entrée de l'église, permet d'effectuer une agréable et enrichissante visite de ce bel édifice qui est l'un des spécimens les plus brillants du premier art gothique en Savoie.